Copie de Sans titre (6)

Depuis le début de la crise sanitaire, les instituts de beauté appliquent des mesures barrières pour prémunir personnel et clients contre le risque de contagion lié au Covid. Dans un secteur où la distanciation sociale, par nature, n’existe pas, des mesures renforcées ont été mis en place : équipement de protection complet pour les esthéticiennes, port du masque pour les client(e)s, matériel d’information et de distribution de gel hydroalcoolique, protocoles sanitaires en cabine, adaptation des postes de travail. Mais la crise sanitaire, c’est aussi plus de temps morts consacrés à l’hygiène des locaux et à la protection individuelle, au détriment de la prestation. Si, comme le veut l’adage, la santé n’a pas de prix, elle a en revanche un coût bien réel à l’heure de la crise sanitaire. Comment les instituts peuvent-ils rester rentables en temps de crise sanitaire ?

La hausse des achats

Avant même le premier déconfinement, la plupart des professionnelles de l’esthétique ont effectué divers investissements pour pouvoir appliquer les consignes sanitaires : housses imperméables pour les lits de massage, linge supplémentaire, parois de séparation transparente pour les tables de manucure ou la caisse etc. En plus de ces dépenses, l’institut doit désormais supporter l’usage quotidien de nombreux consommables tels que visières, lunettes, masques, gants, produits de désinfection, lingettes etc. Certes, certains de ces équipements de protection étaient déjà utilisés pour la pigmentation, l’esthétique du regard, l’ongle, et quelques zones d’épilation. Cependant, leur extension systématique à toutes les prestations a fortement augmenté le volume des commandes, alors même que les prix explosaient. Pour autant, ces achats supplémentaires ne représentent que la partie émergée de l’iceberg…

L’explosion du coût du travail

Le véritable coût de la crise sanitaire pourrait bien se situer ailleurs pour le secteur de la beauté. En effet, le principal poste de charges d’un centre esthétique est la main d’œuvre, qui représente au minimum 50 % du chiffre d’affaires. Or, le temps « non productif » – c’est à dire non rémunéré par des recettes, a augmenté significativement sous l’effet des procédures de désinfection à répétition, du linge supplémentaire à nettoyer (serviettes, blouses..), des temps d’aération recommandés et des éléments de protection individuelle à changer entre chaque client(e). Après quelques semaines de pratique, la plupart des esthéticiennes admettent y consacrer environ 10 minutes après chaque passage en cabine. Si l’on prend comme hypothèse moyenne un nombre de 6 à 8 client(e)s par jour, le temps quotidien non productif se situerait donc dans une fourchette 60 à 80 minutes, soit un coût de 12 à 16 euros par jour (en valorisant le salaire horaire chargé à 12 euros par heure). A la fin du mois, le coût indirect de la pandémie par poste de travail serait donc de 264 à 352 euros par esthéticienne, sur la base de 22 jours de travail effectif. Une charge qui représenterait entre le double et le triple du coût moyen estimé par la CPME pour l’ensemble des PME et TPE Françaises (environ 100 euros par salarié). Ainsi, pour un institut employant quatre personnes, le coût indirect de la crise sanitaire représenterait pratiquement le salaire d’une esthéticienne à temps complet qui ne générerait aucun chiffre d’affaires ! Si une telle explosion du coût du travail peut être supportée quelques semaines, qu’en sera-t-il les mois passant ? En raison de la proximité entre esthéticiennes et client(e)s, les instituts vont probablement devoir vivre avec ces mesures contraignantes jusqu’à l’atteinte de l’immunité collective.

Le manque à gagner

75 % des instituts n’ont pas de salarié. Dans ces toutes petites structures, où la gérante ne compte pas ses heures, la perception du surcoût du travail lié à la crise sanitaire pourrait être sous estimée. Ce sont les journées à rallonge, et non la rémunération, qui feront variables d’ajustement. Mais même à rallonge, les journées ne sont pas infinies. Combien de rendez-vous en moins finirez-vous par refuser faute de temps ? Etre constamment débordée ne signifie pas être rentable. A raison de 60 à 80 minutes par jour (soit un à deux rendez-vous supprimés par jour), la perte pourrait se chiffrer dans une fourchette de 1000 à 1500 euros en fin de mois. Un manque à gagner faramineux, mais vraisemblablement en dessous de la réalité. D’autres effets secondaires sont en effet plus difficiles à quantifier, comme par exemple, la chute des ventes faute de temps pour conseiller sereinement la clientèle après les prestations.

L’érosion de la clientèle

En plus de la perte immédiate de chiffre d’affaires, certains instituts pourraient subir un manque à gagner dans le temps dû à la fuite de clientèle. Dans la plupart des instituts, les agendas sont resserrés pour tenir compte des procédures sanitaires à appliquer entre chaque cliente et les délais pour obtenir des rendez-vous s’allongent. Que deviendront les clientes dépitées qui se seront adressées ailleurs ? Certaines ne reviendront pas à l’institut. D’autres pourraient aussi renoncer à venir parce qu’elles ne trouvent plus la détente recherchée. Le manque de temps élève automatiquement le stress au travail, avec de possibles répercussions à terme sur l’ambiance de l’institut, la disponibilité envers les clients et la qualité de l’accueil. Autant de paramètres qui peuvent faire fuir une certaine partie de la clientèle, qui vient avant tout consommer du bien-être…

L’institut face à des choix

Pour les instituts, déjà soumis à une perte sèche de recettes durant les différentes fermetures, la facture de la reprise risque d’être salée, entre nouvelles dépenses, manque à gagner et perte de clientèle. Comment faire face aux nouvelles contraintes tout en préservant la rentabilité et le fonds de commerce de l’institut ? Deux pistes de travail sont ouvertes.

Augmenter les prix

Lors du premier confinement, certaines professionnelles en parlaient déjà : fallait-il revoir les tarifs à la hausse ? Augmenter les prix pour compenser les hausses de charges : l’idée peut faire sens d’un strict point de vue de gestionnaire, mais ne fait pas l’unanimité dans la pratique, en raison de la concurrence ou de la difficulté à imposer une augmentation aux clientes déjà stressées par la crise sanitaire. Certaines professionnelles ont opté pour une « contribution temporaire » de 1 à 3 euros par prestation, qui serait plus facile à justifier auprès de la clientèle… Mais cette hausse présente l’inconvénient d’être parfois disproportionnée selon la prestation. Si pour la cliente, deux euros représentent un léger surcoût sur un soin visage à 60 euros, ils constituent en revanche un supplément énorme sur une épilation des sourcils à neuf euros. Pour être indolore, l’augmentation doit être proportionnée et raisonnable, c’est à dire calculée en pourcentage du soin (environ 3 % devrait suffire à couvrir les achats sanitaires). Appliquer une augmentation de 3 % sur une épilation à 9 euros ne représente qu’un montant de 27 centimes pour la cliente. Mais pour l’institut qui réalise un chiffre d’affaire annuel de 120 000 euros, cela représente un coup de pouce de 3600 euros pour couvrir les achats supplémentaires de fournitures.

Investir dans un appareil de désinfection

Pour autant, on l’a vu, l’essentiel du coût de la crise sanitaire se trouve dans le manque à gagner, et non dans les achats. La principale question à se poser est donc : comment retrouver un fonctionnement « normal » ? Le temps, en institut, est le nerf du chiffre d’affaire. Le temps de l’accueil, de la prestation, mais aussi le temps de la prise en charge, du conseil, et de la vente, qui ne doivent pas être sacrifiés. Pour éliminer le temps non productif qui explose en temps de crise sanitaire, la seule solution est d’investir dans un appareil de désinfection, qui fera le travail à votre place, et plus efficacement. Le principe : la diffusion dans l’air de micro gouttelettes qui vont s’insinuer partout : sur les surfaces, le linge, les tables de soin, le mobilier, les objets de décoration, les appareils esthétiques (souvent compliqués à nettoyer) et dans tous les recoins difficiles d’accès.

Ces appareils de désinfection, déjà utilisés en milieu industriel, présentent cependant deux inconvénients majeurs : d’une part, leur coût de revient prohibitif, et d’autre part, l’interdiction de les faire fonctionner en présence humaine. Or, la société Italienne SAFER a développé un nouveau liquide de désinfection utilisable sans danger dans un environnement de travail, et un appareil mobile au tarif accessible. En Italie, cette solution d’assainissement révolutionnaire, utilisée en milieu hospitalier, dans les écoles, les bureaux, les commerces et même dans le secteur alimentaire, a été reconnue d’utilité publique par l’état. Il en va désormais de même en France, puisque la Sécurité Sociale (Ameli) offre aux entreprises une subvention à hauteur de 50 % de l’investissement global, qui s’élève à 3000 ht. Le reste à charge (environ 1500 ht) représente certes un effort de trésorerie en temps de crise, mais pourrait être rentabilisé en 1 à 2 mois en considérant le manque à gagner lié aux procédures sanitaires (on parle du printemps 2021 pour un vaccin ou traitement…).

Muni de roulettes, l’appareil de désinfection SAFER ressemble à un appareil de climatisation mobile. A l’institut, il peut être utilisé tour à tour en cabine, mais aussi dans le hall d’accueil, et même pour désinfecter les hammams et saunas, qui pour la plupart n’ont pas été remis en service compte tenu des contraintes. Extrêmement pratique, la diffusion automatique du liquide assainissant SAFER est capable de traiter tous les éléments d’une pièce de 10 M2 en seulement 5 minutes, sans interrompre votre travail. Il vous dispense d’aérer la cabine à chaque passage et vous permet d’utiliser la climatisation/le chauffage en toute sécurité. Concrètement, l’assainissement peut être effectué en cabine à chaque fin de prestation durant 3 à 5 minutes selon la taille de votre pièce, même en présence de la cliente, pour vous permettre d’enchaîner directement le prochain rendez-vous. Il peut également être utilisé pour désinfecter votre hall d’accueil plusieurs fois par jour, sans aucun effort. Avec un avantage non négligeable : pouvoir rouvrir en toute sécurité votre espace de vente. 

Conclusion

Les métiers de l’esthétique payent un lourd tribut à la crise sanitaire : après deux mois d’arrêt, l’autorisation de réouverture accordée aux instituts et spas s’est accompagnée de multiples contraintes qui pèsent maintenant sur leur rentabilité. A défaut de prendre pleinement conscience de ces enjeux – et d’y répondre de façon appropriée – de nombreuses professionnelles risquent d’enchaîner les journées de travail à rallonge sans sortir du rouge dans les mois à venir. Augmenter les prix de façon raisonnée et limitée est une option, mais cette hausse des prix ne permettra de couvrir que les achats supplémentaires de fournitures. Pour éviter l’énorme manque à gagner induit par les procédures sanitaires, automatiser la désinfection constitue vraisemblablement la seule véritable solution. A l’heure où vos clientes ont besoin d’être rassurée, nul doute que ce petit plus fera aussi la différence.

Bon à savoir :

Bioglamour, distributeur France de l’appareil SAFER, offre aux lecteurs du site esthéticienne.pro un cadeau d’une valeur de 100 ht en produit sanitaire SAFER, pour l’achat d’un appareil de diffusion. Pour en bénéficier, il vous suffit d’utiliser le code estheticienne.pro sur votre bon de commande.

 

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter estheticienne.pro

L'information professionnelle décryptée chaque semaine.