En quelques années, la dermopigmentation est devenue une prestation en vogue dans les instituts, portée, notamment, par le retour en force du sourcil bien dessiné et l’évolution qualitative des techniques. Aussi, la pratique du maquillage permanent, autrefois sous traitée à des dermographes spécialisées, se généralise dans de nombreux instituts. Avec l’arrivée récente de la micro pigmentation (plus communément appelé « microblading »), le marché a littéralement explosé : la prestation ne dure qu’une heure, le pigment déposé en surface de la peau s’élimine progressivement sur une année et les tarifs sont plus accessibles (autour de 180 euros). De quoi motiver les clientes. Du côté des esthéticiennes, cette technique manuelle de maquillage permanent suscite également l’adhésion. L’apprentissage du microblading se fait en 3 jours, la prestation est rentable, et l’esthéticienne peut se lancer sans devoir investir dans un appareil coûteux. Pour autant, la pratique de la pigmentation, qui nécessite une effraction de la peau, n’est jamais anodine, quelle que soit la technique employée : c’est pourquoi le législateur est venu strictement encadrer ces pratiques. Il est donc important, si vous comptez vous lancer à votre tour, de bien connaitre vos obligations. Maquillage permanent et microblading, où en est la réglementation ? Faut-il être esthéticienne pour pratiquer ? Quelles conditions d’hygiène sont à respecter ? Devez-vous prévoir un aménagement spécial en cabine ? Peut-on pratiquer à domicile ? Voici les réponses aux questions fréquentes que vous vous posez.
Sommaire
- La législation de 2008
- Pas d’obligation en matière de diplôme
- Une formation en hygiène obligatoire
- Des règles précises de conduite en cabine
- Des pigments conformes
- Un local spécifique
- L’information obligatoire aux clientes
- Une déclaration obligatoire à l’ARS
- Une assurance spécifique
- Pas de maquillage permanent sur mineur
- Pas de domicile
La législation de 2008
Le législateur a regroupé le maquillage permanent, le piercing et le tatouage sous un même texte « chapeau », adopté en 2008. A cette époque, le tatouage et le piercing se répandent très largement en France, et on voit s’installer, un peu partout, des artistes improvisés qui officient dans des conditions d’hygiène parfois précaires. La priorité est alors d’empêcher une catastrophe sanitaire à grande échelle, notamment pour ce qui concerne la transmission mortelle du sida et de l’hépatite C. Le maquillage permanent, qui partage avec le piercing et le tatouage de requérir une effraction de la peau, est englobé dans la loi de 2008 qui vise avant tout à limiter les risques d’infection et de transmission des virus. C’est le seul texte de référence encore en vigueur aujourd’hui. Que nous dit-il ?
Pas d’obligation en matière de diplôme
Aussi surprenant que cela puisse paraitre en regard des risques encourus par les clientes, que ce soit sur le plan esthétique ou sur celui de la santé, il n’est pas besoin d’être esthéticienne pour pratiquer le maquillage permanent. En fait, une simple formation de quelques jours suffit pour s’installer en tant que dermographe. Une aberration quand on sait, par exemple, combien il est délicat de retoucher le dessin d’une bouche ou de restructurer un sourcil. En pratique, exécuter parfaitement ces prestations ne s’improvisent pas ! Maîtriser le dessin comme la colorimétrie requiert bien souvent une longue pratique, qu’acquièrent les esthéticiennes par l’expérience de l’épilation et du maquillage.
Bon à savoir : Certains centres proposent des formations plus longues aux personnes en reconversion, non professionnelles de l’esthétique
Une formation en hygiène obligatoire
Si le législateur laissent s’installer des dermographes peu qualifiées en dessin, il est en revanche intransigeant sur l’apprentissage des règles d’hygiène. Une formation de 21 heures (soit, 3 jours complets), consacré aux précautions légales en matière d’hygiène, est ainsi obligatoire pour pratiquer le maquillage permanent (dermopigmentation et microblading). Cette formation, délivrée uniquement par une personne du secteur médical (en général infirmière), vous explique les principales règles de conduite à tenir en cabine en matière d’hygiène, mais traite aussi d’autres sujets tels que l’information à fournir à la clientèle en matière d’effets indésirables et de précautions à prendre après la prestation. Enfin, elle aborde les règles de sécurité concernant les produits et le local où est pratiqué le maquillage permanent. Cette formation est prise en charge par l’OPCA ou le FAFCEA, suivant votre statut (salariée ou indépendante).
Bon à savoir : l’attestation de formation à l’hygiène, fournie par un organisme agréé dont la liste est officiellement renouvelée chaque année, doit être disponible à l’institut et affichée en cabine.
Des règles précises de conduite en cabine
Le législateur a prévu toute une série d’obligations très précises sur l’hygiène. En cas de contrôle, des justificatifs pourront être demandés concernant les procédures et les produits utilisés (y compris les produits de nettoyage et désinfection). Voici quelques règles de conduite à suivre en cabine, abordées par la réglementation :
- pour l’esthéticienne, port d’une charlotte et d’une blouse propre
- désinfection préalable des mains, puis utilisation de gants à usage unique durant la prestation
- disposition des produits et ustensiles sur une surface stérile
- désinfection de la zone à maquiller
- utilisation de matériels jetables à usage unique (les parties non jetables comme les manches seront stérilisées)
- emploi d’une housse stérile pour envelopper l’appareil de dermopigmentation
- emploi de produits spécifiques de nettoyage pour la table, le mobilier, les ustensiles, etc.
Des pigments conformes
Les esthéticiennes engagent leur responsabilité si elles utilisent des pigments non conformes à la réglementation européenne et/ou qui ne sont plus en cours de validité. Deux points qui seront vérifiés en priorité en cas de contrôle inopiné et qui peuvent déclencher de lourdes sanctions en cas d’infraction ! Vérifiez donc bien la provenance des produits (qui doit être écrite sur l’étiquette), la présence d’un numéro de lot et d’une date de validité, et enfin, surveillez votre stock en éliminant les produits périmés.
Un local spécifique
Lorsqu’on ouvre la peau pour y déposer un pigment, on crée automatiquement une porte d’entrée pour les germes. Compte tenu des risques, il n’est pas question d’intervenir dans n’importe quel environnement non approprié. Ainsi, n’escomptez pas pratiquer le maquillage permanent dans une salle à manger ou faire un microblading dans votre cabine d’épilation. La pièce technique consacrée à cette prestation doit être :
- à usage unique, réservé au maquillage permanent
- suffisamment ventilé (fenêtre ou système de ventilation)
- équipé de matériaux conformes (pas de matière poreuse qui pourrait retenir les germes, comme du textile ou du parquet brut)
- à proximité d’un point d’eau (dans la cabine ou attenant)
Bref, un environnement tout à fait spécifique, qui sera maintenu aussi minutieusement qu’une salle d’opération. Des procédures de nettoyage rigoureuses, expliquées lors de la formation en hygiène obligatoire, seront ainsi appliquées à la lettre avant chaque prestation.
Astuce : si vous vous installez, autant prévoir un petit espace séparé et réservé au maquillage permanent.
L’information obligatoire aux clientes
Avant de pratiquer une prestation de maquillage permanent, l’esthéticienne doit s’assurer que la personne ne présente pas de contre indications, l’informer des risques potentiels encourus (notamment, le risque d’allergie) et lui donner tout conseil utile pour la phase de cicatrisation. Concernant les prix, qui doivent en principe être affichés, il est toléré d’indiquer uniquement les tarifs de base, en indiquant que certaines prestations seront soumises à un devis spécifique suivant le travail à effectuer.
Quelles sont les informations légales à communiquer aux clientes ? Cette liste est fixée par décret. Voici l’annexe à ce décret qui est à reproduire et afficher en cabine :
Quels sont les risques ?
Chaque acte qui implique une effraction cutanée (piercing, tatouage et maquillage permanent notamment) peut être à l’origine d’infections si la peau de la personne sur laquelle l’acte est réalisé n’est pas désinfectée, si le matériel pénétrant la barrière cutanée n’est pas stérile ou si l’ensemble des règles d’hygiène n’est pas respecté.
Tous les piercings, quelle que soit la partie du corps, les tatouages et maquillages permanents entraînent de minimes saignements ou de microscopiques projections de sang ou de liquides biologiques (pas toujours visibles) et peuvent donc transmettre des infections (bactériennes le plus souvent, mais aussi les virus des hépatites B et C et également le virus du sida). L’infection peut passer de client à client par le biais des instruments s’ils ne sont pas correctement stérilisés, mais aussi de l’opérateur vers le client, et enfin du client vers l’opérateur en cas de piqûre accidentelle.
L’état de santé du client, en particulier s’il suit un traitement (anticoagulant…), peut contre-indiquer l’acte envisagé, notamment en cas de terrain allergique aux produits et matériels utilisés (encres de tatouage et métaux des bijoux de pose). Il est conseillé d’en discuter préalablement avec le professionnel et son médecin traitant.
Quelles sont les précautions de base à respecter après l’acte ?
Le client doit veiller aux règles d’hygiène corporelle. Les soins locaux constituent un facteur important de la durée et la qualité de la cicatrisation.
L’exposition à certains environnements peut être déconseillée.
L’application d’une solution antiseptique est recommandée durant les premiers jours après l’acte.
Pour toute interrogation, il est conseillé de prendre contact avec le professionnel qui a réalisé l’acte. En cas de complication, il est important de consulter un médecin.
Par ailleurs, toute cliente doit être informée oralement et de façon individuelle sur :
- le caractère éventuellement douloureux des actes
- les risques d’infections
- les risques allergiques
- les éventuelles contre-indications liées au terrain naturel de la cliente ou à des traitements en cours
- le temps de cicatrisation prévisible
- les risques cicatriciels
- les précautions à respecter après la réalisation du maquillage permanent, notamment pour permettre une cicatrisation rapid
Comme on le constate au point N°4, la dermographe doit aller plus loin que l’information basique et établir un dialogue approfondi avec sa cliente pour repérer les cas de maladie(s) évolutive(s) ou chronique(s) pouvant présenter des contre-indications (par exemple, diabète, allergies, hémophilie, pathologie oculaire dans le cas d’une pigmentation des yeux etc.). En cas de doute, l’avis d’un médecin devra être demandé par précaution pour éviter toute complication préjudiciable.
Mon conseil : même si la liste d’informations citée doit être dispensée oralement, il est prudent de l’inclure dans un document général de consentement éclairé, que vous ferez signer à chaque cliente et dont vous conserverez un double à l’institut. Certaines marques proposent ce document à leurs clientes professionnelles.
Pour consulter le dernier arrêté, qui date du 3 décembre 2008, vous pouvez suivre le lien suivant : ici.
Une déclaration obligatoire à l’ARS
A l’instar de ce qui se pratique pour les appareils UV, la pratique du maquillage permanent est soumise à une déclaration préalable, 15 jours au minimum avant le début de votre activité. Une déclaration devra également être faite si vous cessez cette activité. Pour effectuer cette démarche, vous devez vous rendre sur le site de l’agence régionale de santé (ARS) de votre département et télécharger un formulaire à compléter, que vous adresserez ensuite à l’ARS concernée. Voici un lien pour l’exemple, à consulter ici.
Une assurance spécifique
Parmi les obligations qui vous incombent, vous devez être couverte au titre des potentiels dommage occasionnés à autrui dans le cadre de vos activités. La plupart des contrats multirisques étant conçus pour les services de base de l’institut, il est utile, si vous démarrez en maquillage permanent, d’informer votre assureur par écrit et de vous assurer que votre contrat couvre cette prestation.
Pas de maquillage permanent sur mineur
Il est interdit d’effectuer une prestation de dermopigmentation ou de microblading sur une cliente mineure, sauf en cas d’autorisation parentale (écrite).
Pas de domicile
Compte tenu des obligations en matière d’hygiène, il est de fait interdit aux esthéticiennes itinérantes de pratiquer des prestations de maquillage permanent au domicile de leurs clientes. En revanche, une professionnelle de l’esthétique peut pratiquer chez elle, sous réserve de disposer d’un espace uniquement réservé à cette prestation et compatible avec les recommandations légales (matériaux, aération, point d’eau à proximité).
Pour aller plus loin et/ou connaitre la liste officielle des centres habilités à délivrer une formation en hygiène, veuillez cliquer ici.
Cet article est terminé ! Vous avez d’autres questions ou envie d’intervenir ? Poursuivons l’échange ici, vous avez une rubrique ci-dessous pour vous exprimer, ou bien sur la page Facebook pro du site.
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Bonjour est ce possible d’avoir une pièce dans sa maison dédier uniquement à la pratique de la dépigmentation en répondant bien sur aux règles d’hygiène stricts?
Bonjour,
Oui, mais tout doit être aux normes y compris revêtement des sols, point d’eau etc. Et bien entendu, cette « pièce » ne doit pas servir à épiler ou de salle d’attente…
Bonjour je voudrais faire une formation microblading shading et la dame qui ma contacter elle me dit que au bout des 6 mois j’aurais une attestation ! Avec une attestation peut t’on exercer chez-soi ? Ou pouvoir ouvrir son propre salon ? Crdl
Bonjour. Une attestation de formation esthétique se délivre à l’issue de cette formation et non 6 mois après (???). Pour ce qui concerne la pigmentation, il vous faudra EN PLUS l’attestation de formation Hygiène obligatoire. Ensuite seulement vous pourrez exercer en tant qu’indépendante en salon, mais certainement pas à domicile (INTERDIT). Voici une suggestion : en attendant d’ouvrir votre propre salon, vous pourriez sous louer un espace dans un institut de beauté (conforme aux règles d’hygiène que vous verrez dans la formation obligatoire et qui sont très précises).
Bonjour, Comment savoir si une praticienne est en règle. Attestation hygiène et assurance.
Et si elle est déclarée au CEF.
Comment obtenir réparation pour un acte très mal fait avec petite infection.
Merci pour votre réponse. Cordialement
Bonjour. Produire une attestation hygiène est obligatoire et vous êtes en droit de le demander. Une « petite » infection peut avoir diverses origines, pas forcément un problème d’hygiène au cabinet de pigmentation. Quant à la qualité esthétique du résultat, c’est à l’appréciation de chacun, difficile d’attaquer la praticienne si elle n’a pas commis de faute liée à ses obligations !
Bonjour,
On m’a proposé de me pratiquer la prestation microblading des sourcils à mon domicile.
La personne a t’elle le droit???
Bonjour. La réponse est claire et c’est NON.
Bonjour une petite question ❓
Si je passe tt les formations nécessaires (microblading, cil à cil, shading etc)
Est-ce que je suis obligé de passer un cap esthétique pour pouvoir ouvrir mon propre salon de beauté merci En avance pour votre réponse.
Bonjour
Vous n’avez pas besoin d’un CAP pour pratiquer des extensions de cils et la pigmentation, mais vous serez limitée à ces prestations.
Merci beaucoup pour votre réponse
Bonjour
Je suis française et je vis en Australie depuis plus de six ans où j’ai fait ma formation de maquillage permanent. Je pratique en Australie depuis deux ans maintenant. J’envisage de retourner vivre en France est ce que je dois repasser la formation ou ce sera reconnu de l’Australie? Merci d’avance
Bonjour,
Vous devrez effectuer la formation « hygiène te sécurité » qui est obligatoire, de manière à exercer en règle (l’attestation pouvant être demandée) et avoir une assurance.
Bonjour, une infirmière peut-elle faire du microblading sans passer le diplôme d’esthéticienne?
Merci et bonne journée 🙂
Bonjour, oui vous le pouvez, mais il faudra tout de même passer la formation hygiène obligatoire
Bonjour,
N’ayant qu’une seule cabine , est il envisageable de bloquer une journée par semaine pour la pratique du microblading dans cette pièce ?
Bonjour, oui vous pouvez pratiquer le microblading dans votre cabine, à condition toutefois qu’elle réponde aux exigences d’hygiène légales pour le maquillage permanent (vues dans votre formation hygiène et sécurité). Par ailleurs, il faudra réserver un créneau spécifique et l’afficher sur votre planning.
Bonjour
L’esthéticienne qui fait une dermopigmentation est elle dans l’obligation de fournir un devis ou une facture pour ses actes ?
À partir de quelle somme ce document devient obligatoire ?
Bonjour comment devient-on formatrice svp?
Bonjour. Vaste question, en fait. Devenir formatrice : il « suffit » (si je peux dire) de s’immatriculer comme telle (déclaration d’activité obligatoire). Mais la vraie question est : comment faire financer ses formations par l’OPCA (salariés), Pôle Emploi (public en reconversion) et le FAFCEA (indépendants) ? Car sans prise en charge, peu de chance de développer votre activité. Pour faire vite deux solutions : soit vous formez en tant que salariée pour un organisme de formation. Soit vous montez des dossiers administratifs pour obtenir la certification adéquate (Datadock, Qualiopi). Il va alors falloir prouver le contenu et la qualité de votre formation, en passant par un organisme qui vous aidera à monter le dossier (long et cher, mais pas le choix… c’est aussi un gage de sérieux pour vos futurs élèves…).
Bonjour
Est-il possible de pratiquer le microblading dans un camion esthétique itinérant ?
Merci d’avaNice.
Comment allez vous satisfaire aux normes d’hygiène obligatoires ? Cela ne semble pas très raisonnable….
Bonjour, pourriez-vous m’aider comment ce déclarer ? au CFE de l’Urssaf ou à la chambre des métiers et de l’artisanat. Car la CMA me disent qu’ils faut un CAP esthétique pour pouvoir pratiquer le maquillage permanent :/
Bonjour, vous devez vous enregistrer au CFE (activité autres services à la personne) et non à la CMA qui enregistre des activités artisanales répertoriées et réglementées par des diplômes (comme les esthéticiennes, qui peuvent aussi pratiquer le maquillage permanent).
Bonjour, du coup nous dépendons du CFE en libérale .(j’y suis actuellement en auto entrepreneur)
Peut-on choisir la forme juridique SASU ?
Bonjour, bien sûr vous choisissez le statut qui vous convient le mieux. Je vous conseille de vous rapprocher d’un expert comptable pour vous faire conseiller car le choix du statut influe sur de nombreux paramètres (responsabilité, charges sociales, TVA, frais professionnels déductibles ou non etc.)
Bonjour
Savez vous comment devenir formatrice de maquillage semi permanent. ??
Est ce que le microblading est considéré comme maquillage permanent ? Je pense que non, car il s’estompe au bout d un an … Moi qui ai suivi des études pour travailler dans le milieu du laboratoire mais qui souhaite me reconvertir dans le domaine du maquillage semi permanent, suis je obligée d avoir ses 3 jours de formations à l hygiène si je souhaite pratiquer des prestations comme le microblading ….
D’un point de vue légal, le microblading est assimilé à du maquillage permanent (on pique moins profondément sans appareil, mais on pique quand même !). Je vous confirme que la formation Hygiène est obligatoire.
Je vous remercie pour ces informations très utiles et je voulais savoir si vous connaissez des assurances qui prennent en charge la RC professionnelle pour pratique maquillage permanent.
Bonjour,
Si vous êtes esthéticienne, sachez que certaines RC pro prennent en charge sans surcoût le MP (mais il faut s’assurer que votre contrat vous couvre en signant un avenant si ces prestations ne sont pas prévues au contrat). Si vous voulez assurer uniquement le MP, et si en plus vous n’êtes pas esthéticienne, c’est plus compliqué. A ma connaissance la MAAF le fait.